sondeur ??????
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sondeur ??????
voici un petit topic sur le sondeur (qui pour certains reste une énigme) et qui le resume assé bien (meme si il y a qqs lacunes).......pris chez les potes de WAS-PECHE .............
Les Sondeurs
presque tous ceux qui pêchent en bateau ont un sondeur.
C’est un matériel qui fait partie de l’équipement de sécurité que l’on
doit avoir obligatoirement a bord.
Pour un pêcheur amateur c’est un outil qui peut considérablement
améliorer ses résultats, surtout pour ceux qui visent certains types de
poissons préférentiellement à d’autres. On peut dire que le trio
pêcheur-bateau-sondeur forme une association dont le succès dans
l’entreprise de pêche va grandement dépendre de la mise en synergie des
trois éléments. Or si le pêcheur connaît généralement parfaitement son
bateau, il n’en est pas de même de son sondeur. Les discussions sur le
forum de Was à ce sujet montrent que la plupart des pêcheurs n’utilise
qu’une partie des possibilités de leur sondeur et surtout n’adapte pas
cette utilisation à leur stratégie de pêche. Souvent lorsque l’on va
chez le vendeur, on a du mal à savoir quelle caractéristique de
l’appareil doit être privilégiée en fonction des pêches que l’on
pratique.
Cette note n’a pas d’autre objet que d’apporter quelques éléments
techniques de base qui aideront, je l’espère, les pêcheurs, nouveaux ou
chevronnés, à mieux tirer parti de cet outil fantastique qu’est le
sondeur.
Un dernier mot avant d’attaquer. La théorie c’est bien, mais sans
l’expérience cela reste platonique. Les deux sont indissociables.
Quelques définitions pour comprendre le sens des mots
La puissance : c’est la
puissance de l’onde sonore émise par la sonde. Certain constructeurs
ajoutent crête à crête, c’est dire pour un cycle complet de l’onde
sonore. Cette puissance pour une fréquence donnée va déterminer la
profondeur maximum d’introspection du sondeur. Les fabricants sérieux
donnent la profondeur maximale d’utilisation de leurs appareils en
fonction de la puissance des sondes (300W, 600W ou 1 000W). Pour la
grande majorité des pêcheurs amateurs une puissance de 600W est
suffisante.
La fréquence : c’est la fréquence de
l’onde sonore émise par la sonde. Les sondeurs peuvent utiliser des
sondes mono-fréquence ou bi-fréquence, généralement 50khz et 200khz. A
ces fréquences le son n’est plus audible puisque la gamme des sons
audibles par l’homme va de 20hz (son grave) à 20 khz (son aigu). Le
point le plus important à retenir est que plus la fréquence est élevée
plus faible est la profondeur d’investigation. Une sonde à 50khz ira
plus profond qu’une sonde à 200khz. En revanche la sensibilité et le
pouvoir de séparation augmentent avec la fréquence
L’angle de cône : c’est l’angle du cône
dans lequel va se situer l’essentiel de l’onde sonore envoyée vers le
fond. Cet angle varie avec les sondes et donc avec la fréquence. En
général les sondes à 50khz ont un angle de cône de 40° à 60°, les sondes
à 200khz un angle de cône de 10° à 20°. Cette caractéristique est fondamentale pour un bon usage du sondeur.
Vitesse de propagation : c’est la vitesse
de déplacement de l’onde sonore dans l’eau. Elle ne dépend pas de la
fréquence, mais uniquement des caractéristiques du milieu aquatique :
pression, température, salinité. En moyenne, dans l’eau de mer, cette
vitesse est de 1450m/s, dans l’air elle est de 340m/s, dans l’acier de
5000m/s.
Impulsion : c’est l’onde sonore émise par
la sonde pendant une durée très courte (une fraction de milliseconde)
dans le cône et qui se réfléchit sur les obstacles.
Echo : c’est l’onde sonore reçue en retour lorsque l’onde émise rencontre un obstacle.
Les principes de base du sondeur
Un sondeur se compose en fait de :
1- une horloge électronique.
2- un générateur d’impulsions électriques.
3- une sonde piézoélectrique.
4- une sonde réceptrice, un écouteur en quelque sorte.
5- un mini ordinateur, puce et mémoires, pour piloter le tout grâce à un logiciel.
6- un écran pour afficher les résultats.
Le mini ordinateur déclenche l’horloge à l’instant où il envoie une impulsion électrique à la sonde.
La sonde excitée électriquement envoie une onde sonore
vers le bas. Le mini ordinateur enregistre ensuite les échos qu’il
reçoit en retour en notant pour chaque écho le temps qui s’est écoulé
entre l’instant où il a déclenché l’impulsion électrique et le moment où
il reçoit l’écho. Il note également la puissance de l’écho. Lorsque le
temps écoulé depuis le déclenchement de l’impulsion électrique, et donc
sonore, est supérieur au temps de parcours aller et retour d’une onde
sonore jusqu’à la distance maximale des objets situés dans le cône, le
mini ordinateur coupe l’écoute et relance une nouvelle impulsion. Ce
principe de base est illustré sur la figure 1.
Le traitement consiste d’abord a filtrer les échos reçus
pour enlever les bruits de fond provenant d’autres sources telles que :
l’hélice, le moteur, les bruits sur le bateau, les bruits des autres
bateaux etc. L’ordinateur ne conserve que les échos dont la fréquence
est égale à celle de l’impulsion émise. Puis l’ordinateur multiplie le
temps de chaque écho par la vitesse de propagation ce qui donne une
série de points de distance qu’il positionne sur une droite à la
verticale de la sonde. L’ordinateur peut affecter à chaque écho une
couleur ou un niveau de gris en fonction de sa force. On obtient donc
pour chaque impulsion une ligne telle que sur la figure 2. Cette ligne
est affichée sur l’écran. L’accumulation des lignes les unes après les
autres dessine une image des échos reçus. Cette image se situe dans un
plan distance-temps et non pas dans un plan vertical de l’espace normal,
X-Z. L’écart de temps entre deux lignes est égal à l’écart de temps
entre deux impulsions. Cette image sera d’autant plus précise qu’il y
aura plus de pixels sur la verticale et sur l’horizontale. Par exemple
si l’on a 480 pixels sur la verticale et une échelle de 100m chaque
pixel va représenter 21 cm. Si l’on doit faire un compromis il faut
donner la priorité au nombre de pixels sur la verticale.
Pour comprendre ce que représente cette image il faut se
rappeler que l’émission ne se fait pas selon une ligne verticale, le
long d’un fil à plomb, comme le ferait un rayon laser, mais dans un cône
dont l’angle peut varier de 10° à 60° selon la sonde. Les échos
proviennent de l’ensemble des obstacles contenus dans le cône. Or leur
localisation à l’intérieur du cône n’est pas directement possible, parce
que les sondeurs mono faisceau ne peuvent pas analyser la direction de
provenance des échos.
Admettons qu’il n’y ait pas de poisson dans le cône et que donc tous les
échos viennent du fond, admettons aussi que ce fond soit horizontal.
L’écho le premier arrivé, celui qui a le plus court temps de parcours,
c’est celui qui vient de la verticale, AB sur la figure 3, le dernier
arrivé est celui qui vient des bords du cône, CB sur la figure 3.
L’écho AB, premier arrivé, va donner la profondeur et la série des
premiers arrivés va définir une ligne que l’on appellera ligne de fond.
Les autres échos, arrivés ensuite, vont être affichés en dessous de la
ligne de fond entre la profondeur et une profondeur maximale
correspondant au trajet CB, lequel est égal à p/cos(α/2) ou p est la
profondeur et α l’angle du cône. Par exemple à une profondeur de 50m et
avec un cône de 20° la profondeur d’affichage maximale des échos du
fond sera de 50,8m Sur l’image donnée par le sondeur, on aura donc en
dessous de la ligne de fond une zone grise sur un sondeur monochrome, ou
de couleur différente du fond sur un sondeur couleur, de 0,8 m
d’épaisseur. Nous verrons par la suite a quoi peut servir cette zone. Si
l’angle du cône est plus élevé, cette zone peut atteindre des
dimensions importantes vis-à-vis de la profondeur. Par exemple avec un
cône de 60° cette zone est épaisse de près de 8m à 50 m.
Le principe de base de l’affichage d’un sondeur mono faisceau est donc
de ramener sur une même verticale par une rotation (conservation de la
distance entre l’obstacle créant l’écho et la sonde) les profondeurs
mesurées à l’intérieur du cône. Ce point est essentiel à la
compréhension du fonctionnement et donc des images affichées par le
sondeur.
Que peut-on voir avec un sondeur ?
En principe on peut voir trois choses :
le fond et ce qui repose sur le fond
la nature du fond : vase, sable, roches
les objets flottants entre deux eaux dont en particulier ceux qui nous intéressent, les poissons.
Nous allons examiner ces trois choses et à chaque fois
nous verrons comment le sondeur transforme la réalité et l’image qu’il
en donne.
Le fond
Un sondeur mono faisceau illumine ou plus exactement sonorise au fond de
l’eau une zone dont la surface est l’intersection du cône par le plan
du fond. Si ce fond est horizontal cette surface est un cercle dont le
rayon est donné par la formule :
R=p Tan (α/2).
Les rayons des surfaces sonorisées pour différentes profondeurs et
angles de cône sont calculés dans le tableau ci-dessous.
L’épaisseur de la zone grise qui correspond aux échos du
fond arrivant après le premier écho, est donnée dans le tableau
ci-dessous.
Ces deux tableaux sont essentiels pour l’interprétation des images du fond.
Voyons comment le sondeur va pouvoir détecter une
anomalie de profondeur comme une épave. Si le bateau passe à la
verticale de l’anomalie, comme le montre la figure 4 l’anomalie sera
détectée quelque soit sa hauteur. Elle apparaîtra sur le sondeur comme
un pic avec sa vraie hauteur.
En revanche, si le bateau ne passe pas à la verticale de
l’anomalie, comme la roche sur la figure 4, elle pourra ne pas être
détectée si la distance du sommet de l’anomalie à la sonde est
supérieure à la profondeur. En effet, dans ce cas, l’écho du sommet de
l’anomalie se trouve dans la zone grise. En première approximation on
peut dire que toute anomalie située en limite du cône et dont la hauteur
est inférieure à la hauteur de la zone grise, ne sera pas détectée.
Le tableau ci-dessous donne la distance maximale à laquelle une anomalie de hauteur donnée peut être détectée.
Comment le sondeur va-t-il détecter une anomalie
négative, un trou en quelque sorte. Pour simplifier admettons que ce
trou soit en fait un canyon, une tranchée dont l’écartement des bords
est inférieur au diamètre du cercle sonorisé au fond.
La figure 5 donne une représentation du problème.
Lorsque le cône de détection du sondeur va atteindre le bord du canyon,
position 1 du bateau, le trajet AB va être plus grand que le trajet AC
on observera donc un surépaississement de la zone grise,
surépaississement qui sera d’autant plus grand que le canyon sera
profond. Le bateau se déplaçant, ce surépaississement va diminuer
jusqu’à disparaître si la profondeur du canyon est inférieure à celle de
la zone grise. Quand le bateau sera à la verticale du canyon, position 2
sur la figure 5, l’écho le plus rapide pourra être celui du bord du
canyon si celui-ci est étroit. Comme cet écho vient d’un point plus
éloigné que la verticale on observera une légère dépression de la ligne
de fond, puis la figure sera symétrique à celle observée auparavant. Le
résultat est montré sur la figure 5.
Les formules données sur la figure 5 montrent que lorsque la largeur du
canyon augmente la dépression augmente. Lorsque cette dépression atteint
la valeur de la profondeur du canyon on peut alors voir le fond. On
peut également le voir si le cône est entièrement dans le canyon. Il
faut pour cela que le diamètre de la zone sonorisée soit égal à la
largeur du canyon.
En résumé avec des angles de cône élevés, supérieurs à 20° il faudra
être attentif à tout surépaississement de la zone grise. Avec des
angles faibles, inférieures à 10° on devrait voir le canyon sur la ligne
de fond.
Comment le sondeur va-t-il réagir à un fond incliné ?
Le premier écho est celui qui correspond au point du
fond le plus proche du bateau, c’est-à-dire au point d’intersection de
la perpendiculaire au fond menée depuis le bateau (voir la figure 6). Si
cette perpendiculaire est située dans le cône, c’est-à-dire si l’angle
du fond avec l’horizontale est inférieur au demi angle du cône, c’est la
distance sur cette perpendiculaire qui sera indiquée sur la ligne de
fond. Si en revanche l’angle du fond est supérieur au demi angle du
cône, c’est alors la ligne de limite du cône qui va fournir le premier
écho et donc la profondeur de la ligne de fond. Dans l’un et l’autre
cas, le fond indiqué ne sera pas celui situé immédiatement sous le
bateau. On observera également un surépaississement notable de la zone
grise puisque le dernier écho, celui provenant de la limite basse du
cône, est plus profond en raison de l’angle du fond. Tout ceci est
indiqué sur la figure 6.
Si le déplacement du bateau se fait le long des isobathes on ne verra
absolument pas le tombant si ce n’est au travers du surépaississement de
la zone grise. En revanche si le bateau se déplace dans le sens du
tombant on verra ce tombant mais à une profondeur sous-évaluée par
rapport à la profondeur directement sous le bateau.
Les tombants étant des zones de grand intérêt pour la pêche il est clair
que leur repérage doit se faire en se déplaçant dans le sens du
tombant. On prendra alors soin de se rappeler que la profondeur indiquée
est sous-estimée par rapport à la profondeur située directement sous le
bateau.
Le sondeur peut-il nous informer sur la nature du fond ?
Oui, mais c’est un peu plus délicat que pour les
profondeurs. En effet dans ce cas on ne joue plus sur les temps de
parcours mais sur l’absorption des ondes sonores par le fond. Nous avons
vu au début que le microprocesseur du sondeur est capable de
reconnaître la force de l’écho. Si le fond est dur, l’onde sonore sera
peu absorbée et l’écho sera puissant, si le fond est mou cet écho sera
plus faible. Un fond rocheux va donner une image épaisse de la ligne de
fond, très découpée comme l’indique la figure 7. Un fond sableux, assez
dur donnera une ligne bien marquée mais plus mince. Un fond mou, vaseux,
donnera une ligne de fond a peine plus marquée que la zone grise. Sur
ce point il est clair que l’expérience est le meilleur outil qui soit.
Il y a un cas très net qui vaut la peine d’être regardé un peu plus
avant, c’est celui du fond rocheux très dur. Dans un tel cas de figure
on va pouvoir observer ce que l’on appelle des multiples.
Comme on peut le voir sur la figure 7 l’onde sonore arrivant au fond est
réfléchie vers la surface. Si le fond est très dur, un peu comme une
balle rebondissant sur un carrelage, l’onde sonore va revenir vers la
surface avec une puissance élevée. Elle va rebondir sur le bateau pour
repartir au fond et revenir de nouveau. On va donc enregistrer cette
onde de rebond à une distance égale au double du fond. Autrement dit
l’image située à la profondeur réelle sera doublée par une image
semblable située à une profondeur double. C’est le multiple. C’est une
preuve de l’existence d’un fond très dur. Si on utilise la fonction de
choix automatique de l’échelle de profondeur par le sondeur, en général
on ne voit pas les multiples qui sont hors échelle. Dans la plupart des
cas il faut choisir l’échelle manuellement pour les voir.
Abordons maintenant le sujet essentiel, celui qui nous intéresse en fait, la détection des poissons.
Pourquoi le sondeur « voit-il » les poissons ?
L’onde sonore, lorsqu’elle rencontre sur son chemin une
surface où la vitesse de propagation est différente, est en partie
réfléchie par cette surface et la traverse en partie. Chaque
discontinuité de vitesse va donc engendrer un écho plus ou moins fort
selon que le contraste des vitesses sera important. Le sondeur pourra
donc détecter ces surfaces qu’elles soient la peau de poissons ou de
mammifères marins, une algue ou un débris tel un sac plastique flottant
entre deux eaux, ou même une simple différence de température ou de
salinité de l’eau, puisque la vitesse de propagation dépend de ces deux
paramètres.
On lit souvent que la vessie natatoire permet un bon repérage des
poissons. C’est exact, mais c’est le cas de toute hétérogénéité
engendrant une variation du champ de vitesse. Nous l’avons vu au début
la vitesse du son dans l’air est quatre fois plus faible dans l’air que
dans l’eau. Une bulle d’air, qu’elle soit libre ou dans la vessie d’un
poisson sera donc un obstacle générateur d’un bon écho. Si vous
connaissez un plongeur emmenez le avec vous et regardez l’écho qu’il va
engendrer. mais N’OUBLIEZ PAS DE COUPER LE MOTEUR AVANT !
Comment le sondeur « voit-il » les poissons ?
Les poissons fournissent donc un écho, mais quelle est
la forme de cet écho sur l’écran du sondeur ?
Revenons au principe de base. Le poisson sera détecté lorsqu’il entrera
dans le cône de détection (voir figure . Supposons que ce poisson soit
immobile ou que sa vitesse par rapport à celle du bateau soit très
faible. C’est le plus souvent le cas.
Au moment ou il entre dans le cône, la distance du poisson à la sonde
est supérieure à la profondeur réelle du poisson. Le sondeur, selon son
principe de fonctionnement, va ramener l’écho sur la verticale à une
profondeur fictive plus importante que la profondeur réelle. Au fur et à
mesure du déplacement du bateau le poisson se rapproche de la verticale
et son image « monte » puisque la distance diminue. Au moment où le
bateau passe au dessus du poisson, celui-ci étant sur la verticale la
profondeur indiquée est donc la profondeur réelle. Lorsque le bateau
s’éloigne, la distance du poisson à la sonde augmente et l’image va
« descendre » sur la verticale jusqu’au point où le poisson quitte le
cône et disparaît.
Cet arc, les équations données sur la figure 8 montrent que c’est un arc
de parabole, fournit donc un certain nombre d’informations. Le sommet
de l’arc indique la profondeur réelle du poisson, la largeur et la
hauteur de l’arc de l’arc donne la distance du poisson à la verticale du
bateau et la force de l’écho au sommet de l’arc la taille du poisson.
Nous verrons aussi que la forme et les mouvements éventuels du poisson
influencent également la forme de l’arc.
La largeur de l’arc est intéressante à étudier. Tout d’abord cette
largeur est fonction du temps pendant lequel le poisson reste dans le
cône. Elle va donc dépendre de la profondeur. Tous les poissons situés à
une même profondeur et situés dans un même plan vertical vont avoir la
même largeur et la même hauteur d’arc quelle que soit leur taille.
Partons de la distance de base maximale à une profondeur donnée qui est
celle d’un poisson situé dans le plan vertical passant par l’axe du
bateau. Si l’un deux a une largeur d’arc plus grande, c’est qu’il est
resté plus longtemps dans le cône donc qu’il se déplace dans le même
sens que le bateau. A la limite s’il se déplace à la même vitesse son
image sera une droite. Si sa largeur d’arc est plus petite c’est qu’il
se déplace en sens contraire. Maintenant si le poisson est à une
certaine distance du plan vertical passant par l’axe du bateau, l’arc
sera plus resserré puisque le poisson restera moins longtemps dans le
cône. La figure 9 rassemble un certain de cas de ce type.
Peut-on faire la différence entre un poisson se déplaçant dans le sens
inverse du bateau et un poisson situé sur le coté ? Oui, en observant la
hauteur de l’arc. Cette hauteur est maximale pour les poissons situés
dans le plan vertical passant par l’axe du bateau et elle est nulle pour
un poisson situé a gauche ou à droite du bateau en limite du cône.
Elle varie de manière continue entre ces deux valeurs. Tous les poissons
situés dans un même plan vertical ont la même hauteur d’arc, en
revanche leur largeur d’arc dépend de leur vitesse relative par rapport
au bateau.
En résumé, la hauteur de l’arc permet de situer le poisson par rapport à
la verticale du bateau, ensuite de quoi la largeur de l’arc permet de
savoir si le poisson se déplace dans le même sens que le bateau ou en
sens contraire.
En tout état de cause un poisson qui est immobile, ou qui se déplace à
vitesse constante, quel que soit l’angle de sa trajectoire avec le cap
du bateau va donner un arc symétrique, plus ou moins large selon sa
profondeur et sa vitesse, plus ou moins haut selon sa profondeur.
Cependant on observe sur les images réelles des arcs asymétriques. A
quoi peuvent-ils correspondre ? A un changement de la vitesse et de
l’orientation de la trajectoire du poisson pendant sa traversée du cône.
Prenons un exemple : nous avons un poisson immobile dans le plan
vertical passant par l’axe du bateau. Son image est l’arc de parabole
jusqu’au moment où le bateau est juste au dessus de lui. A ce moment le
poisson prend peur et s’enfuit en sens contraire tout en restant à la
même profondeur. L’arc de parabole résultant est de même hauteur mais
plus resserré. A contrario, si le poisson s’enfuit en plongeant il va
rester plus longtemps dans le cône et la hauteur de l’arc va augmenter.
Elle diminuera si le poisson s’enfuit vers la surface car il sortira du
cône plus tôt.
Ces quelques exemples montrent combien il est intéressant dans certain
cas de ne pas faire usage du fish id, une fonction qu’offrent certains
sondeurs de remplacer l’arc par un symbole. Certes, cette fonction
élimine certains échos qui ne proviennent pas de poisson. A l’usage le
pêcheur qui dispose d’une telle option verra s’il vaut mieux partir avec
la fonction fish id activée, puis repasser à la fonction normale pour
examiner la forme des arcs sur des cibles identifiées ou faire le
contraire.
Peut-on repérer la taille et la nature des poissons ?
Oui, mais il faut bien voir que la force de l’écho est
fonction de la surface offerte par le poisson à l’onde sonore et par la
densité de cette surface. On conçoit aisément qu’une raie va offrir une
surface d’écho nettement plus forte à poids égal qu’une dorade. De même
un poisson musculeux doté d’une épine dorsale solide comme une bonite
va, toujours à poids égal, fournir un écho plus net qu’un calamar ou une
méduse.
La taille du poisson ou plutôt de l’écho sera indiquée par l’épaisseur
ou la couleur, selon le type de sondeur, de l’arc à son sommet. Dans ce
domaine la fonction taille dont disposent certains sondeurs peut être
intéressante. Toutefois, comme pour la nature des poisson, rien ne vaut
l’expérience. On peut dire à ce sujet que le sondeur va indiquer le
comportement du poisson et sa position dans le biotope et que
l’expérience du pêcheur va lui permettre d’identifier la nature de la
cible.
Qu’en est-il de la thermocline ?
La thermocline est la zone où s’effectue un changement
rapide de la température de l’eau de mer. C’est une zone de transition
entre les eaux de surface, en générale chaudes et les eaux de fond plus
froides. C’est une zone le plus souvent riche en vie marine et à ce
titre très intéressante pour la pêche. Le sondeur, s’il est de bonne
qualité avec un bon pouvoir de séparation, va repérer cette zone. En
effet, nous l’avons dit plus haut, tout changement de caractéristique
dans le champ des vitesses de propagation de l’onde sonore engendre un
écho. La variation de température entraîne une variation de la vitesse
de propagation et si cette variation est rapide, un écho. En général la
thermocline se présente sur l’image du sondeur comme une zone piquetée
de multiples petits échos. Là encore avec un peu d’expérience le
pêcheur reconnaîtra rapidement la présence de la thermocline en fonction
de la saison et des lieux de pêche.
De même, le sondeur pourra reconnaître les sources d’eau douce de par le
changement de densité et de température. Elles sont nombreuses dans les
secteurs où les montagnes tombent dans la mer, dans les Alpes Maritimes
et en Corse en particulier. Elles peuvent présenter un intérêt pour la
pêche de certains poissons.
En conclusion
Ces quelques considérations théoriques devraient pouvoir
aider les pêcheurs à mieux utiliser leur sondeur, elles devraient
surtout leur permettre d’adapter cette utilisation à leur stratégie de
pêche. Mais rien ne remplace l’expérience et surtout le partage de cette
expérience. Si vous avez un sondeur bien lisible, couleur de
préférence, n’hésitez pas à photographier les images et à les
communiquer à vos collègues du forum. Demander leur leur interprétation
et confrontez là avec la votre et surtout avec le résultat de votre
pêche. Si vous en avez la possibilité chaque fois que votre pêche est
bonne stockez dans une base de données les photos des images sondeur.
Echangez des images avec vos copains pêcheurs, vous verrez cela
décuplera votre expérience et vous apportera encore plus de plaisir.
Les Sondeurs
presque tous ceux qui pêchent en bateau ont un sondeur.
C’est un matériel qui fait partie de l’équipement de sécurité que l’on
doit avoir obligatoirement a bord.
Pour un pêcheur amateur c’est un outil qui peut considérablement
améliorer ses résultats, surtout pour ceux qui visent certains types de
poissons préférentiellement à d’autres. On peut dire que le trio
pêcheur-bateau-sondeur forme une association dont le succès dans
l’entreprise de pêche va grandement dépendre de la mise en synergie des
trois éléments. Or si le pêcheur connaît généralement parfaitement son
bateau, il n’en est pas de même de son sondeur. Les discussions sur le
forum de Was à ce sujet montrent que la plupart des pêcheurs n’utilise
qu’une partie des possibilités de leur sondeur et surtout n’adapte pas
cette utilisation à leur stratégie de pêche. Souvent lorsque l’on va
chez le vendeur, on a du mal à savoir quelle caractéristique de
l’appareil doit être privilégiée en fonction des pêches que l’on
pratique.
Cette note n’a pas d’autre objet que d’apporter quelques éléments
techniques de base qui aideront, je l’espère, les pêcheurs, nouveaux ou
chevronnés, à mieux tirer parti de cet outil fantastique qu’est le
sondeur.
Un dernier mot avant d’attaquer. La théorie c’est bien, mais sans
l’expérience cela reste platonique. Les deux sont indissociables.
Quelques définitions pour comprendre le sens des mots
La puissance : c’est la
puissance de l’onde sonore émise par la sonde. Certain constructeurs
ajoutent crête à crête, c’est dire pour un cycle complet de l’onde
sonore. Cette puissance pour une fréquence donnée va déterminer la
profondeur maximum d’introspection du sondeur. Les fabricants sérieux
donnent la profondeur maximale d’utilisation de leurs appareils en
fonction de la puissance des sondes (300W, 600W ou 1 000W). Pour la
grande majorité des pêcheurs amateurs une puissance de 600W est
suffisante.
La fréquence : c’est la fréquence de
l’onde sonore émise par la sonde. Les sondeurs peuvent utiliser des
sondes mono-fréquence ou bi-fréquence, généralement 50khz et 200khz. A
ces fréquences le son n’est plus audible puisque la gamme des sons
audibles par l’homme va de 20hz (son grave) à 20 khz (son aigu). Le
point le plus important à retenir est que plus la fréquence est élevée
plus faible est la profondeur d’investigation. Une sonde à 50khz ira
plus profond qu’une sonde à 200khz. En revanche la sensibilité et le
pouvoir de séparation augmentent avec la fréquence
L’angle de cône : c’est l’angle du cône
dans lequel va se situer l’essentiel de l’onde sonore envoyée vers le
fond. Cet angle varie avec les sondes et donc avec la fréquence. En
général les sondes à 50khz ont un angle de cône de 40° à 60°, les sondes
à 200khz un angle de cône de 10° à 20°. Cette caractéristique est fondamentale pour un bon usage du sondeur.
Vitesse de propagation : c’est la vitesse
de déplacement de l’onde sonore dans l’eau. Elle ne dépend pas de la
fréquence, mais uniquement des caractéristiques du milieu aquatique :
pression, température, salinité. En moyenne, dans l’eau de mer, cette
vitesse est de 1450m/s, dans l’air elle est de 340m/s, dans l’acier de
5000m/s.
Impulsion : c’est l’onde sonore émise par
la sonde pendant une durée très courte (une fraction de milliseconde)
dans le cône et qui se réfléchit sur les obstacles.
Echo : c’est l’onde sonore reçue en retour lorsque l’onde émise rencontre un obstacle.
Les principes de base du sondeur
Un sondeur se compose en fait de :
1- une horloge électronique.
2- un générateur d’impulsions électriques.
3- une sonde piézoélectrique.
4- une sonde réceptrice, un écouteur en quelque sorte.
5- un mini ordinateur, puce et mémoires, pour piloter le tout grâce à un logiciel.
6- un écran pour afficher les résultats.
Le mini ordinateur déclenche l’horloge à l’instant où il envoie une impulsion électrique à la sonde.
La sonde excitée électriquement envoie une onde sonore
vers le bas. Le mini ordinateur enregistre ensuite les échos qu’il
reçoit en retour en notant pour chaque écho le temps qui s’est écoulé
entre l’instant où il a déclenché l’impulsion électrique et le moment où
il reçoit l’écho. Il note également la puissance de l’écho. Lorsque le
temps écoulé depuis le déclenchement de l’impulsion électrique, et donc
sonore, est supérieur au temps de parcours aller et retour d’une onde
sonore jusqu’à la distance maximale des objets situés dans le cône, le
mini ordinateur coupe l’écoute et relance une nouvelle impulsion. Ce
principe de base est illustré sur la figure 1.
Le traitement consiste d’abord a filtrer les échos reçus
pour enlever les bruits de fond provenant d’autres sources telles que :
l’hélice, le moteur, les bruits sur le bateau, les bruits des autres
bateaux etc. L’ordinateur ne conserve que les échos dont la fréquence
est égale à celle de l’impulsion émise. Puis l’ordinateur multiplie le
temps de chaque écho par la vitesse de propagation ce qui donne une
série de points de distance qu’il positionne sur une droite à la
verticale de la sonde. L’ordinateur peut affecter à chaque écho une
couleur ou un niveau de gris en fonction de sa force. On obtient donc
pour chaque impulsion une ligne telle que sur la figure 2. Cette ligne
est affichée sur l’écran. L’accumulation des lignes les unes après les
autres dessine une image des échos reçus. Cette image se situe dans un
plan distance-temps et non pas dans un plan vertical de l’espace normal,
X-Z. L’écart de temps entre deux lignes est égal à l’écart de temps
entre deux impulsions. Cette image sera d’autant plus précise qu’il y
aura plus de pixels sur la verticale et sur l’horizontale. Par exemple
si l’on a 480 pixels sur la verticale et une échelle de 100m chaque
pixel va représenter 21 cm. Si l’on doit faire un compromis il faut
donner la priorité au nombre de pixels sur la verticale.
Pour comprendre ce que représente cette image il faut se
rappeler que l’émission ne se fait pas selon une ligne verticale, le
long d’un fil à plomb, comme le ferait un rayon laser, mais dans un cône
dont l’angle peut varier de 10° à 60° selon la sonde. Les échos
proviennent de l’ensemble des obstacles contenus dans le cône. Or leur
localisation à l’intérieur du cône n’est pas directement possible, parce
que les sondeurs mono faisceau ne peuvent pas analyser la direction de
provenance des échos.
Admettons qu’il n’y ait pas de poisson dans le cône et que donc tous les
échos viennent du fond, admettons aussi que ce fond soit horizontal.
L’écho le premier arrivé, celui qui a le plus court temps de parcours,
c’est celui qui vient de la verticale, AB sur la figure 3, le dernier
arrivé est celui qui vient des bords du cône, CB sur la figure 3.
L’écho AB, premier arrivé, va donner la profondeur et la série des
premiers arrivés va définir une ligne que l’on appellera ligne de fond.
Les autres échos, arrivés ensuite, vont être affichés en dessous de la
ligne de fond entre la profondeur et une profondeur maximale
correspondant au trajet CB, lequel est égal à p/cos(α/2) ou p est la
profondeur et α l’angle du cône. Par exemple à une profondeur de 50m et
avec un cône de 20° la profondeur d’affichage maximale des échos du
fond sera de 50,8m Sur l’image donnée par le sondeur, on aura donc en
dessous de la ligne de fond une zone grise sur un sondeur monochrome, ou
de couleur différente du fond sur un sondeur couleur, de 0,8 m
d’épaisseur. Nous verrons par la suite a quoi peut servir cette zone. Si
l’angle du cône est plus élevé, cette zone peut atteindre des
dimensions importantes vis-à-vis de la profondeur. Par exemple avec un
cône de 60° cette zone est épaisse de près de 8m à 50 m.
Le principe de base de l’affichage d’un sondeur mono faisceau est donc
de ramener sur une même verticale par une rotation (conservation de la
distance entre l’obstacle créant l’écho et la sonde) les profondeurs
mesurées à l’intérieur du cône. Ce point est essentiel à la
compréhension du fonctionnement et donc des images affichées par le
sondeur.
Que peut-on voir avec un sondeur ?
En principe on peut voir trois choses :
le fond et ce qui repose sur le fond
la nature du fond : vase, sable, roches
les objets flottants entre deux eaux dont en particulier ceux qui nous intéressent, les poissons.
Nous allons examiner ces trois choses et à chaque fois
nous verrons comment le sondeur transforme la réalité et l’image qu’il
en donne.
Le fond
Un sondeur mono faisceau illumine ou plus exactement sonorise au fond de
l’eau une zone dont la surface est l’intersection du cône par le plan
du fond. Si ce fond est horizontal cette surface est un cercle dont le
rayon est donné par la formule :
R=p Tan (α/2).
Les rayons des surfaces sonorisées pour différentes profondeurs et
angles de cône sont calculés dans le tableau ci-dessous.
L’épaisseur de la zone grise qui correspond aux échos du
fond arrivant après le premier écho, est donnée dans le tableau
ci-dessous.
Ces deux tableaux sont essentiels pour l’interprétation des images du fond.
Voyons comment le sondeur va pouvoir détecter une
anomalie de profondeur comme une épave. Si le bateau passe à la
verticale de l’anomalie, comme le montre la figure 4 l’anomalie sera
détectée quelque soit sa hauteur. Elle apparaîtra sur le sondeur comme
un pic avec sa vraie hauteur.
En revanche, si le bateau ne passe pas à la verticale de
l’anomalie, comme la roche sur la figure 4, elle pourra ne pas être
détectée si la distance du sommet de l’anomalie à la sonde est
supérieure à la profondeur. En effet, dans ce cas, l’écho du sommet de
l’anomalie se trouve dans la zone grise. En première approximation on
peut dire que toute anomalie située en limite du cône et dont la hauteur
est inférieure à la hauteur de la zone grise, ne sera pas détectée.
Le tableau ci-dessous donne la distance maximale à laquelle une anomalie de hauteur donnée peut être détectée.
Comment le sondeur va-t-il détecter une anomalie
négative, un trou en quelque sorte. Pour simplifier admettons que ce
trou soit en fait un canyon, une tranchée dont l’écartement des bords
est inférieur au diamètre du cercle sonorisé au fond.
La figure 5 donne une représentation du problème.
Lorsque le cône de détection du sondeur va atteindre le bord du canyon,
position 1 du bateau, le trajet AB va être plus grand que le trajet AC
on observera donc un surépaississement de la zone grise,
surépaississement qui sera d’autant plus grand que le canyon sera
profond. Le bateau se déplaçant, ce surépaississement va diminuer
jusqu’à disparaître si la profondeur du canyon est inférieure à celle de
la zone grise. Quand le bateau sera à la verticale du canyon, position 2
sur la figure 5, l’écho le plus rapide pourra être celui du bord du
canyon si celui-ci est étroit. Comme cet écho vient d’un point plus
éloigné que la verticale on observera une légère dépression de la ligne
de fond, puis la figure sera symétrique à celle observée auparavant. Le
résultat est montré sur la figure 5.
Les formules données sur la figure 5 montrent que lorsque la largeur du
canyon augmente la dépression augmente. Lorsque cette dépression atteint
la valeur de la profondeur du canyon on peut alors voir le fond. On
peut également le voir si le cône est entièrement dans le canyon. Il
faut pour cela que le diamètre de la zone sonorisée soit égal à la
largeur du canyon.
En résumé avec des angles de cône élevés, supérieurs à 20° il faudra
être attentif à tout surépaississement de la zone grise. Avec des
angles faibles, inférieures à 10° on devrait voir le canyon sur la ligne
de fond.
Comment le sondeur va-t-il réagir à un fond incliné ?
Le premier écho est celui qui correspond au point du
fond le plus proche du bateau, c’est-à-dire au point d’intersection de
la perpendiculaire au fond menée depuis le bateau (voir la figure 6). Si
cette perpendiculaire est située dans le cône, c’est-à-dire si l’angle
du fond avec l’horizontale est inférieur au demi angle du cône, c’est la
distance sur cette perpendiculaire qui sera indiquée sur la ligne de
fond. Si en revanche l’angle du fond est supérieur au demi angle du
cône, c’est alors la ligne de limite du cône qui va fournir le premier
écho et donc la profondeur de la ligne de fond. Dans l’un et l’autre
cas, le fond indiqué ne sera pas celui situé immédiatement sous le
bateau. On observera également un surépaississement notable de la zone
grise puisque le dernier écho, celui provenant de la limite basse du
cône, est plus profond en raison de l’angle du fond. Tout ceci est
indiqué sur la figure 6.
Si le déplacement du bateau se fait le long des isobathes on ne verra
absolument pas le tombant si ce n’est au travers du surépaississement de
la zone grise. En revanche si le bateau se déplace dans le sens du
tombant on verra ce tombant mais à une profondeur sous-évaluée par
rapport à la profondeur directement sous le bateau.
Les tombants étant des zones de grand intérêt pour la pêche il est clair
que leur repérage doit se faire en se déplaçant dans le sens du
tombant. On prendra alors soin de se rappeler que la profondeur indiquée
est sous-estimée par rapport à la profondeur située directement sous le
bateau.
Le sondeur peut-il nous informer sur la nature du fond ?
Oui, mais c’est un peu plus délicat que pour les
profondeurs. En effet dans ce cas on ne joue plus sur les temps de
parcours mais sur l’absorption des ondes sonores par le fond. Nous avons
vu au début que le microprocesseur du sondeur est capable de
reconnaître la force de l’écho. Si le fond est dur, l’onde sonore sera
peu absorbée et l’écho sera puissant, si le fond est mou cet écho sera
plus faible. Un fond rocheux va donner une image épaisse de la ligne de
fond, très découpée comme l’indique la figure 7. Un fond sableux, assez
dur donnera une ligne bien marquée mais plus mince. Un fond mou, vaseux,
donnera une ligne de fond a peine plus marquée que la zone grise. Sur
ce point il est clair que l’expérience est le meilleur outil qui soit.
Il y a un cas très net qui vaut la peine d’être regardé un peu plus
avant, c’est celui du fond rocheux très dur. Dans un tel cas de figure
on va pouvoir observer ce que l’on appelle des multiples.
Comme on peut le voir sur la figure 7 l’onde sonore arrivant au fond est
réfléchie vers la surface. Si le fond est très dur, un peu comme une
balle rebondissant sur un carrelage, l’onde sonore va revenir vers la
surface avec une puissance élevée. Elle va rebondir sur le bateau pour
repartir au fond et revenir de nouveau. On va donc enregistrer cette
onde de rebond à une distance égale au double du fond. Autrement dit
l’image située à la profondeur réelle sera doublée par une image
semblable située à une profondeur double. C’est le multiple. C’est une
preuve de l’existence d’un fond très dur. Si on utilise la fonction de
choix automatique de l’échelle de profondeur par le sondeur, en général
on ne voit pas les multiples qui sont hors échelle. Dans la plupart des
cas il faut choisir l’échelle manuellement pour les voir.
Abordons maintenant le sujet essentiel, celui qui nous intéresse en fait, la détection des poissons.
Pourquoi le sondeur « voit-il » les poissons ?
L’onde sonore, lorsqu’elle rencontre sur son chemin une
surface où la vitesse de propagation est différente, est en partie
réfléchie par cette surface et la traverse en partie. Chaque
discontinuité de vitesse va donc engendrer un écho plus ou moins fort
selon que le contraste des vitesses sera important. Le sondeur pourra
donc détecter ces surfaces qu’elles soient la peau de poissons ou de
mammifères marins, une algue ou un débris tel un sac plastique flottant
entre deux eaux, ou même une simple différence de température ou de
salinité de l’eau, puisque la vitesse de propagation dépend de ces deux
paramètres.
On lit souvent que la vessie natatoire permet un bon repérage des
poissons. C’est exact, mais c’est le cas de toute hétérogénéité
engendrant une variation du champ de vitesse. Nous l’avons vu au début
la vitesse du son dans l’air est quatre fois plus faible dans l’air que
dans l’eau. Une bulle d’air, qu’elle soit libre ou dans la vessie d’un
poisson sera donc un obstacle générateur d’un bon écho. Si vous
connaissez un plongeur emmenez le avec vous et regardez l’écho qu’il va
engendrer. mais N’OUBLIEZ PAS DE COUPER LE MOTEUR AVANT !
Comment le sondeur « voit-il » les poissons ?
Les poissons fournissent donc un écho, mais quelle est
la forme de cet écho sur l’écran du sondeur ?
Revenons au principe de base. Le poisson sera détecté lorsqu’il entrera
dans le cône de détection (voir figure . Supposons que ce poisson soit
immobile ou que sa vitesse par rapport à celle du bateau soit très
faible. C’est le plus souvent le cas.
Au moment ou il entre dans le cône, la distance du poisson à la sonde
est supérieure à la profondeur réelle du poisson. Le sondeur, selon son
principe de fonctionnement, va ramener l’écho sur la verticale à une
profondeur fictive plus importante que la profondeur réelle. Au fur et à
mesure du déplacement du bateau le poisson se rapproche de la verticale
et son image « monte » puisque la distance diminue. Au moment où le
bateau passe au dessus du poisson, celui-ci étant sur la verticale la
profondeur indiquée est donc la profondeur réelle. Lorsque le bateau
s’éloigne, la distance du poisson à la sonde augmente et l’image va
« descendre » sur la verticale jusqu’au point où le poisson quitte le
cône et disparaît.
Cet arc, les équations données sur la figure 8 montrent que c’est un arc
de parabole, fournit donc un certain nombre d’informations. Le sommet
de l’arc indique la profondeur réelle du poisson, la largeur et la
hauteur de l’arc de l’arc donne la distance du poisson à la verticale du
bateau et la force de l’écho au sommet de l’arc la taille du poisson.
Nous verrons aussi que la forme et les mouvements éventuels du poisson
influencent également la forme de l’arc.
La largeur de l’arc est intéressante à étudier. Tout d’abord cette
largeur est fonction du temps pendant lequel le poisson reste dans le
cône. Elle va donc dépendre de la profondeur. Tous les poissons situés à
une même profondeur et situés dans un même plan vertical vont avoir la
même largeur et la même hauteur d’arc quelle que soit leur taille.
Partons de la distance de base maximale à une profondeur donnée qui est
celle d’un poisson situé dans le plan vertical passant par l’axe du
bateau. Si l’un deux a une largeur d’arc plus grande, c’est qu’il est
resté plus longtemps dans le cône donc qu’il se déplace dans le même
sens que le bateau. A la limite s’il se déplace à la même vitesse son
image sera une droite. Si sa largeur d’arc est plus petite c’est qu’il
se déplace en sens contraire. Maintenant si le poisson est à une
certaine distance du plan vertical passant par l’axe du bateau, l’arc
sera plus resserré puisque le poisson restera moins longtemps dans le
cône. La figure 9 rassemble un certain de cas de ce type.
Peut-on faire la différence entre un poisson se déplaçant dans le sens
inverse du bateau et un poisson situé sur le coté ? Oui, en observant la
hauteur de l’arc. Cette hauteur est maximale pour les poissons situés
dans le plan vertical passant par l’axe du bateau et elle est nulle pour
un poisson situé a gauche ou à droite du bateau en limite du cône.
Elle varie de manière continue entre ces deux valeurs. Tous les poissons
situés dans un même plan vertical ont la même hauteur d’arc, en
revanche leur largeur d’arc dépend de leur vitesse relative par rapport
au bateau.
En résumé, la hauteur de l’arc permet de situer le poisson par rapport à
la verticale du bateau, ensuite de quoi la largeur de l’arc permet de
savoir si le poisson se déplace dans le même sens que le bateau ou en
sens contraire.
En tout état de cause un poisson qui est immobile, ou qui se déplace à
vitesse constante, quel que soit l’angle de sa trajectoire avec le cap
du bateau va donner un arc symétrique, plus ou moins large selon sa
profondeur et sa vitesse, plus ou moins haut selon sa profondeur.
Cependant on observe sur les images réelles des arcs asymétriques. A
quoi peuvent-ils correspondre ? A un changement de la vitesse et de
l’orientation de la trajectoire du poisson pendant sa traversée du cône.
Prenons un exemple : nous avons un poisson immobile dans le plan
vertical passant par l’axe du bateau. Son image est l’arc de parabole
jusqu’au moment où le bateau est juste au dessus de lui. A ce moment le
poisson prend peur et s’enfuit en sens contraire tout en restant à la
même profondeur. L’arc de parabole résultant est de même hauteur mais
plus resserré. A contrario, si le poisson s’enfuit en plongeant il va
rester plus longtemps dans le cône et la hauteur de l’arc va augmenter.
Elle diminuera si le poisson s’enfuit vers la surface car il sortira du
cône plus tôt.
Ces quelques exemples montrent combien il est intéressant dans certain
cas de ne pas faire usage du fish id, une fonction qu’offrent certains
sondeurs de remplacer l’arc par un symbole. Certes, cette fonction
élimine certains échos qui ne proviennent pas de poisson. A l’usage le
pêcheur qui dispose d’une telle option verra s’il vaut mieux partir avec
la fonction fish id activée, puis repasser à la fonction normale pour
examiner la forme des arcs sur des cibles identifiées ou faire le
contraire.
Peut-on repérer la taille et la nature des poissons ?
Oui, mais il faut bien voir que la force de l’écho est
fonction de la surface offerte par le poisson à l’onde sonore et par la
densité de cette surface. On conçoit aisément qu’une raie va offrir une
surface d’écho nettement plus forte à poids égal qu’une dorade. De même
un poisson musculeux doté d’une épine dorsale solide comme une bonite
va, toujours à poids égal, fournir un écho plus net qu’un calamar ou une
méduse.
La taille du poisson ou plutôt de l’écho sera indiquée par l’épaisseur
ou la couleur, selon le type de sondeur, de l’arc à son sommet. Dans ce
domaine la fonction taille dont disposent certains sondeurs peut être
intéressante. Toutefois, comme pour la nature des poisson, rien ne vaut
l’expérience. On peut dire à ce sujet que le sondeur va indiquer le
comportement du poisson et sa position dans le biotope et que
l’expérience du pêcheur va lui permettre d’identifier la nature de la
cible.
Qu’en est-il de la thermocline ?
La thermocline est la zone où s’effectue un changement
rapide de la température de l’eau de mer. C’est une zone de transition
entre les eaux de surface, en générale chaudes et les eaux de fond plus
froides. C’est une zone le plus souvent riche en vie marine et à ce
titre très intéressante pour la pêche. Le sondeur, s’il est de bonne
qualité avec un bon pouvoir de séparation, va repérer cette zone. En
effet, nous l’avons dit plus haut, tout changement de caractéristique
dans le champ des vitesses de propagation de l’onde sonore engendre un
écho. La variation de température entraîne une variation de la vitesse
de propagation et si cette variation est rapide, un écho. En général la
thermocline se présente sur l’image du sondeur comme une zone piquetée
de multiples petits échos. Là encore avec un peu d’expérience le
pêcheur reconnaîtra rapidement la présence de la thermocline en fonction
de la saison et des lieux de pêche.
De même, le sondeur pourra reconnaître les sources d’eau douce de par le
changement de densité et de température. Elles sont nombreuses dans les
secteurs où les montagnes tombent dans la mer, dans les Alpes Maritimes
et en Corse en particulier. Elles peuvent présenter un intérêt pour la
pêche de certains poissons.
En conclusion
Ces quelques considérations théoriques devraient pouvoir
aider les pêcheurs à mieux utiliser leur sondeur, elles devraient
surtout leur permettre d’adapter cette utilisation à leur stratégie de
pêche. Mais rien ne remplace l’expérience et surtout le partage de cette
expérience. Si vous avez un sondeur bien lisible, couleur de
préférence, n’hésitez pas à photographier les images et à les
communiquer à vos collègues du forum. Demander leur leur interprétation
et confrontez là avec la votre et surtout avec le résultat de votre
pêche. Si vous en avez la possibilité chaque fois que votre pêche est
bonne stockez dans une base de données les photos des images sondeur.
Echangez des images avec vos copains pêcheurs, vous verrez cela
décuplera votre expérience et vous apportera encore plus de plaisir.
m@rcus- Powerticalier King
HDS5 generation 2....la diff
comme je reçois pas mal de mp sur ce sujet je vous met donc un petit lien de chez "essais nautiques" qui va vous eclairez sur la difference entre le HDS5 generation 1 et la generation 2
http://www.essaisnautiques.com/lowrance_hds5_gen2.html
bonne lecture
http://www.essaisnautiques.com/lowrance_hds5_gen2.html
bonne lecture
m@rcus- Powerticalier King
Re: sondeur ??????
si tu n existais pas marcus il faudrait t inventer
ca mord pas moins- Powerticalier King
..
je viens de lire en partie, c'est très complexe, mais très intéressant.
Concernant la thermocline, j'ai réussi une seule fois a la voir à l'écho avec un échosondeur asser basique , monochrome. C'était vraiment flagrant, je me souviens elle était à 6m et il fallait pecher jusqu'à 6m mètres maxi, nous avions fais une joli pêche ce jour la , tous les poissons étaient dans la 1ère couche d'eau
Es ce que quelqu'un sais si il y a un moyen ou un réglage à faire pour voir apparaitre la thermocline à chaque fois qu'elle existe?
Concernant la thermocline, j'ai réussi une seule fois a la voir à l'écho avec un échosondeur asser basique , monochrome. C'était vraiment flagrant, je me souviens elle était à 6m et il fallait pecher jusqu'à 6m mètres maxi, nous avions fais une joli pêche ce jour la , tous les poissons étaient dans la 1ère couche d'eau
Es ce que quelqu'un sais si il y a un moyen ou un réglage à faire pour voir apparaitre la thermocline à chaque fois qu'elle existe?
william- Powerticalier King
Re: sondeur ??????
Super , merci pour ce topic marcus surtout que je comptes partir sur un HDS 5 cette année.
Par contre un truc me chifonne..... pour le moment j'ai un elite 5x DSI et les poissons n'apparaissent pas en arc de cercle mais plutot en ligne droite ( un peu courbé quand méme mais trés peu ).Cela viens d'une mauvaise inclinaison de la sonde ? autre ? Si quelqu'un pouvais m'eclairés ce serait vraimment cool
Alex 43- Super Powerticalier
Re: sondeur ??????
Bonjour,
Avec un "DSI", les poissons n'apparaissent pas comme sur un sondeur "classique", ce sont le plus souvent des "traits" droits ou inclinés, donc pour moi ton sondeur n'a pas de soucis au niveau du réglage de la position de la sonde.
Pour confirmer, ce serait bien de nous mettre une photo de ton écran
Avec un "DSI", les poissons n'apparaissent pas comme sur un sondeur "classique", ce sont le plus souvent des "traits" droits ou inclinés, donc pour moi ton sondeur n'a pas de soucis au niveau du réglage de la position de la sonde.
Pour confirmer, ce serait bien de nous mettre une photo de ton écran
Christophe Lamaud- Powerticalier Pro
Re: sondeur ??????
OK merci pour la rapidité de ta réponse , c'est bien ce qu''il me semblé mais dans le doute.........
Normalement je vais y faire un tour dans la semaine si tout ce passe bien , a ce moment lá je prendrais quelques photos et les posterais histoire de bien en avoir le cœur net.
Alex 43- Super Powerticalier
Re: sondeur ??????
alex j ai un hds 5 x et un elite 5 dsi ,ce que tu vois sur ton dsi(des petits points blancs normalement)sont des poissons mais l interet de ce sondeur reside pas dans le fait de trouver du poisson mais de bien distinguer les structures( rocher,bois) qui sont interpréter d une toute autre manière sur mon hds,les 2 sont vraiment complémentaire car cela me permet de faire la difference entre un tas de broussailles au fond que je vois avec le dsi et qui apparaissent un peu comme une boule e vif sur le hds.par contre pour trouver les poisson je ne me sert que du hds
mais vois avec marcus il a des action chez lowrance
ps je serai surement a lavalette jeudi.
mais vois avec marcus il a des action chez lowrance
ps je serai surement a lavalette jeudi.
ca mord pas moins- Powerticalier King
Re: sondeur ??????
Bonjour,
je suis nouveau sur le forum et je m'intéresse au principe du sondeur monofaisceau, j'aimerais savoir si c'est possible de remettre les images qui accompagnent le texte de marcus. Merci d'avance .
je suis nouveau sur le forum et je m'intéresse au principe du sondeur monofaisceau, j'aimerais savoir si c'est possible de remettre les images qui accompagnent le texte de marcus. Merci d'avance .
Mob- Nouveau
Re: sondeur ??????
conseille passe par la case blabla si tu veux pas te faire épinglé par la patrouilleMob a écrit:Bonjour,
je suis nouveau sur le forum et je m'intéresse au principe du sondeur monofaisceau, j'aimerais savoir si c'est possible de remettre les images qui accompagnent le texte de marcus. Merci d'avance .
cricri- Powerticalier King
Re: sondeur ??????
voila nombreux membres me tel en me disant qu'il n'ont plus les echos en forme d'arc mais plutot en ligne ........... normale .... ils etirent les echos car en naviguant a une vitesse reduite (0.5 a 1.5km/h) verticale il faut baisser la vitesse de defilement a normal voir -1 ........ et la vous allez retrouvez de joli arc ..........prospection au thermique implique de monter la vitesse de defilement a 3 voir 4 afin de rafraichir la page tres rapidement sinon cela ne sert a rien de monter a toc
prochainement un topic sur les interferences sondeurs car pour le moment y a que pitou qui vient de tester le montage (apparemment ca marche) et dans l'attente des autres essais et afin que vous ne modifiez votre cablage pour rien ..........je ne peux en dire plus
prochainement un topic sur les interferences sondeurs car pour le moment y a que pitou qui vient de tester le montage (apparemment ca marche) et dans l'attente des autres essais et afin que vous ne modifiez votre cablage pour rien ..........je ne peux en dire plus
m@rcus- Powerticalier King
Re: sondeur ??????
Je remercie un membre du forum s en qui je galererai encore
merci a kfran
merci a kfran
pitou15- Powerticalier King
interferences sondeur
bon ben un 4eme laron vient de me confirmer que la manip fonctionne a merveille
je m'explique:
après avoir planché sur le problème des interférences sur les échos ............ et sans avoir réglé réellement le problème même si certaines astuces permettaient de bien diminuer ces parasites(scotch alu,ferrite,batterie séparé;éloignement des fils;enroulement fil sonde;etc............) rien de les avaient réduites a néant
et puis en voyant le post de bertrand du mois de juillet dernier (https://powerticale.forumpro.fr/t3724p15-interference-sondeur-terrova?highlight=parsite+sondeur ) il parlait de mettre le châssis a la masse
donc il était facile de tirer un fil du châssis du moteur électrique au moins de la batterie de l’écho...... et miracle ca marche plus de parasite mais voila qu'arrive pitou avec son cap ...... et après avoir essayé toute les astuces ...... et même celle du fil sur le châssis du moteur elec qui lui en enlève pas mal......mais rien n'y fait il en reste
problème du au cap qui a mon avis est rien que du plastique
et ce n'est qu'en début de semaine après avoir lu le post de kfran sur le forum lowrance
http://forum-lowrance.fr/viewtopic.php?f=4&t=1456&p=9840#p9840
qu'il avait résolu le problème des coques plastique .
donc grâce a bertrand qui m'avait aiguillé sur la bonne voie ...... je pense que tout ceux qui ont une coque alu peuvent tirer le fil de masse a leur moteur électrique ........... et que grace a kfran tout ceux qui possèdent une coque plastique peuvent tirer le fil de masse a leur thermique
pour avoir déjà 4 retours ....deux sur l'elec et deux sur le thermique cela fonctionne a merveille donc merci a eux deux
ps: tu sais ce qu'il te reste a faire cyril
je m'explique:
après avoir planché sur le problème des interférences sur les échos ............ et sans avoir réglé réellement le problème même si certaines astuces permettaient de bien diminuer ces parasites(scotch alu,ferrite,batterie séparé;éloignement des fils;enroulement fil sonde;etc............) rien de les avaient réduites a néant
et puis en voyant le post de bertrand du mois de juillet dernier (https://powerticale.forumpro.fr/t3724p15-interference-sondeur-terrova?highlight=parsite+sondeur ) il parlait de mettre le châssis a la masse
donc il était facile de tirer un fil du châssis du moteur électrique au moins de la batterie de l’écho...... et miracle ca marche plus de parasite mais voila qu'arrive pitou avec son cap ...... et après avoir essayé toute les astuces ...... et même celle du fil sur le châssis du moteur elec qui lui en enlève pas mal......mais rien n'y fait il en reste
problème du au cap qui a mon avis est rien que du plastique
et ce n'est qu'en début de semaine après avoir lu le post de kfran sur le forum lowrance
http://forum-lowrance.fr/viewtopic.php?f=4&t=1456&p=9840#p9840
qu'il avait résolu le problème des coques plastique .
donc grâce a bertrand qui m'avait aiguillé sur la bonne voie ...... je pense que tout ceux qui ont une coque alu peuvent tirer le fil de masse a leur moteur électrique ........... et que grace a kfran tout ceux qui possèdent une coque plastique peuvent tirer le fil de masse a leur thermique
pour avoir déjà 4 retours ....deux sur l'elec et deux sur le thermique cela fonctionne a merveille donc merci a eux deux
ps: tu sais ce qu'il te reste a faire cyril
m@rcus- Powerticalier King
Re: sondeur ??????
Merci beaucoup les gars car moi aussi je suis embété avec ce phenomene !!!! Je vais essayer ca rapidement (je vais trouver un endroit pour raccorder un bout de fil sur mon thermique) .
Raph
Raph
raphael- Powerticalier Pro
Re: sondeur ??????
Vive moi non je déconne. Tant mieux si ça fonctionne, voilà l'exemple type d'un forum...le partage
Bertrand- Powerticalier King
Re: sondeur ??????
Bien joué à vous, j'attend de recevoir le hds7 touch qu'on me change pour tester sa!
Je vous donne des news le week end prochain après essai..
Je vous donne des news le week end prochain après essai..
vayron46- Powerticalier Pro
Re: sondeur ??????
........... et que grace a kfran tout ceux qui possèdent une coque plastique peuvent tirer le fil de masse a leur thermique
j'ai aucun mérite, c'est parti d'une discussion avec darval qui avait fait des recherches pour un pote
kfran- Powerticalier King
Re: sondeur ??????
Merci quand même kfran
heuresement qu on s est croisé a la mise a l eau sinon sa serai encore galere
heuresement qu on s est croisé a la mise a l eau sinon sa serai encore galere
pitou15- Powerticalier King
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